Dans le souk des bijoutiers, ce marchand a de la chance : il vient de vendre un gros diamant au sultan ! C’est donc la fête jusqu’au moment où, sans le vouloir, il le brise en deux… Pourra-t-il sortir vivant de ce mauvais pas ? Avec un joli coup de main du destin, peut-être ? Un conte malin pour découvrir les couleurs du Maghreb.

‍La femme du sultan est enceinte. Ce dernier cherche un cadeau à lui offrir pour l’arrivée de leur bébé. Dans le souk des bijoutiers, il tombe en arrêt devant un diamant magnifique, gros comme le poing. Capricieux et sûr de lui, le sultan exige que cette pierre devenue si précieuse soit percée de part en part pour y glisser une fine chaîne d’or. Mais, en s’exécutant, horreur ! Le pauvre joaillier la casse en deux ! Ses jours sont comptés, le sultan l’avait prévenu… Fort heureusement, la nature fait magnifiquement bien les choses… Le lendemain, le sultan revient : il a changé d’avis. La sultane venant de mettre au monde des jumeaux, il souhaite que le diamant soit sur-le-champ coupé en… deux morceaux parfaitement identiques !
Ce conte est présent dans Les contes de l’olivier, riche recueil de Catherine Gendrin qui a tant séduit le public. Voici cette délicieuse histoire mise à la portée des plus jeunes, avec un texte plus fractionné, accompagné de belles illustrations inédites, et écrit plus gros. Elle est à lire tout seul dès 7ans, et à entendre bien avant si on trouve un plus grand pour faire partie du voyage !
En fin d’ouvrage : le petit carnet documentaire. Il présente en dix pages les principaux aspects du Maghreb : les paysages, la cuisine, les vêtements, l’habitat, les fêtes… Il est illustré par des croquis jetés, à la manière d’un carnet de voyage.

L’auteure :

Décédée prématurément en 2010, Catherine Gendrin avait publié chez Rue du monde ses premiers livres de contes, des recueils plébiscités par les lecteurs de tous âges. Pendant trente ans, cette conteuse passionnée a collecté des légendes et des histoires tout autour du monde.

L’illustratrice :

Judith Gueyfier est née en 1981. Après l’école Duperré à Paris, puis les Arts Déco à Strasbourg, son travail sensible, nourri de ses voyages, s’est imposé rapidement. Elle est devenue une collaboratrice régulière de Rue du monde.